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 Famille et Chômage

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tellechris
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MessageSujet: Famille et Chômage   Famille et Chômage Icon_minitimeVen 18 Sep - 17:56

Les enjeux du chômage
Danièle Linhart est sociologue, directrice de recherches au CNRS et membre du laboratoire Genres, travail et mobilités de l’université de Nanterre-Paris-X. Auteur de Perte d’emploi, perte de soi (éd. Erès) et co-auteur du livre Le travail nous est compté (éd. La Découverte), elle nous explique quels sont les enjeux du chômage aujourd’hui et leurs répercussions sur la famille.

Le chômage, malheureusement, ne cesse d’augmenter depuis des décennies. A-t-il été toujours mal vécu ?

Danièle Linhart : Non, et il y a là un paradoxe : c’est un phénomène massif qui devrait être mieux vécu qu’auparavant, car il touche plus de monde et plus souvent, mais c’est le contraire. Jusque dans les années 80, on valorisait des connaissances, des compétences, un savoir-faire, donc, lorsque l’on perdait son emploi, on n’était pas remis en cause personnellement.

Aujourd’hui, les entreprises demandent un investissement subjectif : de la disponibilité, de la réactivité, de l’enthousiasme, mobilité, flexibilité, dynamisme... Donc, quand on perd son emploi, on se sent disqualifié en tant qu’individu et plus seulement comme travailleur.

Se sent-on rejeté en tant que personne ?

D. L. : Evidemment, car aujourd’hui les entreprises pratiquent le "management émotionnel", elles individualisent beaucoup la gestion de leurs salariés. D’un côté, cela valorise l’individu, mais d’un autre côté, les exigences sont telles que seule une petite partie de la population peut remplir ces critères : les seniors, par exemple, sont moins enthousiastes, moins mobiles, moins flexibles que les jeunes. Les pères de famille, moins disponibles que les célibataires... et du coup, quand on prive la personne de son travail, elle est directement et individuellement remise en cause.

En quoi le malaise peut-il rejaillir sur la famille ?

D. L. : Le conjoint et les enfants peuvent vivre ce chômage comme une disqualification de leur conjoint, père, mère... Et puis, c’est très difficile aujourd’hui de dire en société que son mari ou père est au chômage. En début d’année, à l’école, il faut remplir une feuille de renseignement : c’est dur d’écrire "papa au chômage".

Du coup, il peut y avoir un malaise qui s’installe. Et si le chômage dure, on peut commencer à douter des capacités de la personne à trouver sa place dans la société. Et puis, le niveau de vie baisse et celui des enfants aussi (argent de poche, vacances, sorties...).

On est dans une grande solitude, de nos jours, quand on est chômeur. Ça n’a pas été toujours comme ça ?

D. L. : Non. Il y a quelques années, la souffrance du chômeur était prise en charge par des collectifs : syndicats, collectifs de travailleurs... où la personne pouvait partager, se battre, échanger, comprendre. Aujourd’hui, le chômeur est isolé et a le sentiment que c’est lui qui n’est pas à la hauteur de la société.

La famille est la seule dimension de protection qui reste, le seul endroit où puiser ses ressources, mais est-ce vraiment son rôle ?

Les problèmes engendrés par le chômage sont-ils de même nature qu’avant ?

D. L. : Avant, la femme ne travaillait pas ou peu, donc, quand le mari se retrouvait au chômage, cela engendrait des problèmes financiers. Aujourd’hui, la situation est très différente : la femme travaille et le problème n’est plus en terme de finances mais en terme d’image.

Et puis, bien sûr, il y a une précarisation, un avenir incertain qui s’invite à la table du couple. On passe d’un horizon de certitudes, où on peut programmer sa vie et celles de ses enfants, à une autre dimension, où tout devient de l’ordre de la précarité, de l’incertain et du danger.

Qu’est-ce que le phénomène du chômage change dans le mode de vie des familles aujourd’hui ?

D. L. : Il faut le reconnaître, le chômage détruit la vie de beaucoup de familles, déchire des couples, crée des alcooliques, déclenche des cancers, des dépressions... Et le mode de vie lui-même a changé. Les familles ne peuvent plus vivre comme avant, la mobilité est devenue indispensable : pour évoluer, faire carrière ou simplement travailler, il faut accepter de bouger.

C’est le déracinement permanent qui n’est pas sans effet sur le rapport au monde des enfants. Qu’est-ce que l’on devient quand on ne peut s’ancrer nulle part ? Qui est-on ? Quelle relation a-t-on au monde et à ceux qui nous entourent ?

La mobilité est-elle devenue une fatalité ?

D. L. : Oui, car les entreprises veulent lutter contre la routine, l’enracinement, l’enkystement, pour augmenter la réactivité et multiplier les expériences. C’est devenu une pratique incontournable. Le monde du travail tourne en accéléré, et c’est aux dépens de la réflexion, de la connaissance d’une branche, d’un métier. C’est l’urgence qui nous gouverne, et cela précarise les familles.

Que nous réserve l’avenir ?

D. L. : Un mieux, théoriquement, car la génération du baby-boom est en train de partir à la retraite, ce qui va sans doute laisser le champ plus libre aux générations suivantes.

Propos recueillis par Françoise Cros de Fabrique et diffusés le 14 novembre 2006.
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tellechris
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MessageSujet: Re: Famille et Chômage   Famille et Chômage Icon_minitimeVen 18 Sep - 17:57

Les répercussions psychologiques
Ginette Lespine, psychologue, psychothérapeute de couple et co-auteur de Surmonter le chômage en famille (éd. Albin-Michel), travaille souvent avec des familles touchées par le chômage. Elle nous explique comment celui-ci peut atteindre les individus au plus profond d’eux-mêmes et tout remettre en cause.


Qu’est-ce que cela implique de se retrouver au chômage ?

Ginette Lespine : Le chômage constitue une atteinte narcissique. Il peut donner à celui qui le subit l’impression de ne plus être désiré par la société, de perdre sa place, son identité profonde. C’est le travail que l’on fait qui nous définit, qui donne du sens à notre vie. Quand on le perd, on se met à douter de soi car, au-delà de l’appartenance sociale, le travail représente aussi un moyen de s’affirmer et de s’épanouir personnellement.

La perte de notre emploi nous renvoie à notre histoire, à la peur que l’on avait, enfant, d’être abandonné par nos parents, et face à cette blessure, certains se révèlent plus vulnérables que d’autres. Certains vont se sentir tristes, humiliés, inquiets de l’avenir, ils auront malgré tout la capacité de résister à la bourrasque ; d’autres se sentent anéantis, niés dans leur être.

Des conflits surgissent des petits agacements du quotidien, ça peut déstabiliser un couple ?

G. L. : Evidemment, car le couple se retrouve à vivre ensemble deux rythmes totalement opposés : celui qui est dehors toute la journée veut rentrer et celui qui est dedans veut sortir. Le travail, c’est un lieu de rencontre, de relations sociales. En être privé, c’est très dur, on a besoin de relations sociales. Et le déséquilibre de la situation entraîne forcément du ressentiment de la part de celui qui a perdu son travail.

Celui qui travaille a du mal à voir l’autre inactif, traîner sur le canapé. Les reproches arrivent avec leur cortège de maladresses. Pour s’en sortir, il faut essayer de se fixer un emploi du temps, de s’imposer des démarches, de se fixer des buts dans la journée, de profiter du temps libre pour faire du sport. Il faut essayer de créer une dynamique.

Faut-il en parler aux enfants, même lorsqu’ils sont petits ?

G. L. : Oui, car même très jeunes, les enfants ont besoin de savoir ce qui se passe dans la famille. Sinon, ils risquent d’imaginer des catastrophes pires que la réalité et peuvent même parfois s’imaginer avoir une part de responsabilité dans ce qui arrive à leurs parents.

Est-ce vécu de la même manière si c’est le père qui est au chômage ou si c’est la mère ?

G. L. : Non, c’est bien sûr différent. Le père a une fonction de référence dans la famille, un rôle de cohésion. L’homme est censé faire tourner la machine et là, elle se retrouve en panne. Donc, il y a une perte de repères et cela peut déstabiliser tout le monde.

Et puis, le père fait le lien entre l’extérieur et l’intérieur. S’il est au chômage, le regard des autres change, et donc, son propre regard aussi. La mère, elle, a une autre fonction : elle est la gardienne du foyer, la fée de logis, c’est elle qui assure le quotidien. En perdant son emploi, elle ne perd pas son identité de mère.

Parfois, le chômage peut resserrer les liens du couple et de la famille, comment ?

G. L. : Le chômage peut devenir une parenthèse propice aux échanges, voire aux retrouvailles dans la famille. Il existe une foule de petits plaisirs à partager : un pique-nique au square voisin, une virée en famille à la piscine municipale... L’important est de se redécouvrir mutuellement autour d’activités communes et de pouvoir transmettre des valeurs qui nous sont chères.

Que peut-on faire pour soutenir l’autre ?

G. L. : Il faut beaucoup se parler, refuser les non-dits, rompre le silence de la solitude.

Le chômage entraîne-t-il automatiquement un repli des relations sociales ?

G. L. : Quand on est au chômage, le regard des autres est difficile à supporter. On redoute les questions de la gardienne de l’immeuble, les connaissances du quartier, et même avec les amis, les relations deviennent plus compliquées : ils ont la chance d’appartenir à la catégorie des gens qui travaillent, celle d’où on est exclu.

Les projets communs deviennent problématiques, les priorités divergent... les rencontrer devient douloureux. Alors, on se replie sur soi, et ce retrait de la vie sociale n’est pas sans danger. Car parfois, cette réclusion est le symptôme d’un malaise plus général : la déprime, la dépression.

En cas de dépression, vers qui peut-on se tourner ?

G. L. : Il faut alors accepter de se faire aider par une tierce personne, pour se reconstruire : aller consulter un psychologue, participer à un groupe d’auto support extérieur, cela permet de rencontrer des personnes dans la même situation et surtout, de parler, de se décharger, car en famille, si la plainte s’éternise, elle peut devenir difficile à supporter pour tout le monde.

Propos recueillis par Françoise Cros de Fabrique et diffusés le 14 novembre 2006.
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MessageSujet: Re: Famille et Chômage   Famille et Chômage Icon_minitimeVen 18 Sep - 17:59

Livres pour parents


Chômage, en faire une chance ?
"Faire de cette période de transition un levier qui vous permettra de mieux rebondir"
Maria-Pia Stenne de Longueval, Isabelle Deschamps
Ed. Solar, 2004

Etre parent en situation de grande précarité
Marie-Paule Poilpot (dir.)
Ed. Erès, coll. Fondation pour l’enfance, 2001

Peut-on être parents en situation de grande précarité ? Les travailleurs sociaux, les services de PMI, les magistrats, les services éducatifs sont confrontés chaque jour à la difficulté de soutenir les parents et de protéger les enfants sur fond de chômage, de pauvreté et d’une détresse de plus en plus grande. Comment peut-on préserver le lien parents-enfants, quel travail peut-on engager auprès des familles, quand les besoins vitaux ne sont pas assurés ? Parce qu’ils subissent une maltraitance sociale, les parents sont-ils enclins à exercer une maltraitance sur leurs enfants ? La situation de grande pauvreté peut-elle influer sur la capacité psychique à être mère ? Une prévention est-elle possible ? Existe-t-il des solutions pour permettre aux parents de surmonter leurs difficultés ?

Surmonter le chômage en famille
"Comment rebondir"

Ginette Lespine, Sophie Guillou
Ed. Albin-Michel, 2004

Aujourd’hui, le chômage touche de plus en plus de familles. Souvent, il en perturbe l’équilibre, déstabilise le couple. C’est pourquoi il est important de comprendre ce qui se passe dans la tête de chacun : chez celui qui est directement concerné, mais aussi son conjoint, ses enfants, petits ou grands. Un livre qui aide à traverser une période difficile, à faire face à l’épreuve et, pourquoi pas, à en sortir encore plus fort.

Le couple face au chômage
François d’Estais
Ed. Le Cerf, 1998
Accidents de carrière
Sophie Pochic
Ed. PUF, à paraître
Perte d’emploi, perte de soi
Danièle Linhart, Barbara Rist, Estelle Durand
Ed. Erès, 2005

Ce document, qui se lit comme un roman, apporte des éléments concrets pour comprendre les transformations objectives et subjectives du monde du travail dominé aujourd’hui par les politiques managériales modernisatrices qui, si elles misent sur l’individualisation à outrance et la mobilisation de la subjectivité des salariés, privilégient les critères économiques et financiers en les déconnectant de leurs incidences humaines.

Le travail nous est compté
"La construction des normes temporelles du travail"
Danièle Linhart, Aimée Moutet
Ed. La Découverte, 2005

Dans cet ouvrage réunissant des contributions de sociologues, d’historiens et d’économistes, une première partie étudie la construction et la déconstruction des normes temporelles du travail, et les phases de transition (notamment dans l’industrie française et dans l’ex-bloc socialiste). Une seconde partie est consacrée aux exacerbations actuelles des contradictions autour des enjeux de qualité et de productivité dans des secteurs aussi divers que les abattoirs, les hôpitaux, la restauration rapide, les centres d’appels, les CAF et les banques.

Chômeurs et précaires au coeur de la question sociale
Evelyne Perrin
Ed. La Dispute, 2004
rs que frappe le chômage de masse, que les trois-quarts des embauches s’effectuent en contrat à durée déterminée et que de plus en plus d’entreprises recourent à l’intérim, la précarité de l’emploi est devenue la nouvelle donne pour les entrants sur le marché du travail. Comment les chômeurs et les salariés précaires vivent-ils cette situation, s’organisent-ils pour y répondre, quelles revendications sont les leurs ?

Chômage
"Vos nouveaux droits"

Catherine Doleux
Ed. Prat, coll. Les guides pratiques pour tous, 2006

L’assurance chômage ne cesse d’évoluer : les droits des chômeurs ont changé, leurs obligations aussi. Que vous soyez demandeur d’emploi de plus ou de moins de 50 ans ou en préretraite, ce guide répond à toutes vos questions.

Stratégies pour développer l’estime de soi...
Jean Monbourquette, Myrna Ladouceur, Isabelle d’Asprement
Ed. Bayard, 2003

Le développement de l’estime de soi est une chose que chacun espère mais qu’il est difficile d’obtenir. Jean Monbourquette et ses collègues, après avoir défini dans un premier temps les différentes estimes de soi, nous proposent une série d’exercices et de réflexions pour aider le lecteur à cheminer sur le parcours qui va de l’estime de soi à l’estime du Soi.
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MessageSujet: Re: Famille et Chômage   Famille et Chômage Icon_minitimeVen 18 Sep - 18:00

Livres pour enfants

Le père de Max et Lili est au chômage
Dominique de Saint Mars, Serge Bloch
Ed. Calligram, coll. Ainsi va la vie, 2004

Tout sur les mamans
Gwendoline Raisson, Clotilde Perrin
Ed. Rue du monde, mai 2009

Depuis que mon père est au chômage...
"... ce n’est plus pareil à la maison"
Pierre Mezinsji, Philippe de Kemmeter (ill.)
Ed. La Martinière Jeunesse, coll. Oxygène, 2005
10 euros

Les Jours de la vie
Isabel Martins, Bernardo Carvalho
Ed. Sarbacane, 2007
Un papa à domicile
Emmanuelle Eeckhout
Ed. L’Ecole des loisirs, coll. Pastel, 2005

"Un soir, mon papa est rentré à la maison. Il avait l’air triste et fatigué. Il nous a annoncé qu’il avait perdu son travail. Je suis petit, mais je sais ce que ça veut dire. Papa a dit qu’il s’occuperait du ménage et passerait plus de temps avec moi. J’allais avoir mon papa à la maison pour moi tout seul !"

Le Plus Beau de tous les Noëls
Chih-Yuan Chen
Ed. Nathan, 2006

Chacun de nous a sa madeleine : un souvenir affectueux de notre enfance, un moment parfumé, sucré ou doux qui nous réconforte, nous console. Ce conte de Noël, très tendre, pourrait être la madeleine de tous.

La Vie a des hauts et des bas
Carlo Padial, Mariona Cabassa
Ed. Le Rouergue, 2004

Ne pas avoir d’adresse pose un tas de problèmes... Alors, habiter dans un ascenseur n’est pas si mal ! Même s’il y a des hauts et des bas dans la vie, tout le monde a sa place : la famille, les poules et même les voisins qui montent et qui descendent !

Plus de boulot pour papa Coq
Paul Beaupère
Ed. Delagrave, 2002

"Chaque matin, à la ferme, le coq se met à chanter. Le soleil se lève et tous les animaux commencent à travailler. Mais un jour, technologie oblige, le fermier pose un réveil à la place du coq, qui n’a soudain plus de travail ! La ferme va-t-elle continuer à bien fonctionner sans lui ?"
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